Après le HQE, le HVE!

Fruit du Grenelle de l'environnement, la certification environnementale des exploitations agricoles est opérationnelle depuis 2012. Ne lui manquait plus que son logo, que Stéphane Le Foll

a dévoilé au salon des vignerons indépendants de Paris la semaine dernière.Ce logo pourra désormais être apposé sur les produits finis contenant au moins 95 % de matières premières issues d'exploitations respectant le plus haut niveau du dispositif de certification environnementale (niveau 3).

Pour mémoire, ce label - considéré comme un « dispoistif expérimental » par le ministère de l'Agriculture, prend en compte un ensemble de critères relatifs à la biodiversité, l'utilisation des produits phytosanitaires, la fertilisation et la gestion de l'eau. Conçue selon une logique progressive pour l?ensemble de l?exploitation, la certification est contrôlée par des organismes tiers indépendants agréés par le ministère chargé de l?agriculture, selon trois niveaux de certification (niveau 1, niveau 2 et haute valeur environnementale). Elle est attribuée au produit ou à l?exploitation.

S'il a pu rencontrer une certaine adhésion de la part des professionnels à ces débuts, ce dispositif de certification soulève encore certaines interrogations, d'aucun regrettant notamment que la démarche de certification, basée sur le volontariat, ne soit récompensée par aucune incitation financière.

La certification environnementale en chiffres