Après quotas laitiers : le problème des zones défavorisées

Sans être axé sur des propositions concrètes, le conseil des ministres de l'Agriculture qui se tient ces 15 et 16 décembre à Bruxelles sera l'occasion d'un débat sur le dispositif européen de gestion du secteur laitier après la disparition des quotas. La France devrait y poser notamment la question des « zones défavorisées ». Dans un courrier adressé au président de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll indique les grandes lignes de la position française parmi lesquelles figurent la détermination de mécanismes d'alerte précoce et de prévention des crises, la définition de différents niveaux de crise sur la base de critères inclus dans l'observatoire européen ainsi que « des outils permettant de soutenir les exploitations, les systèmes d'exploitation et les zones de production qui, bien qu'économiquement viables et ayant maîtrisé leur production, sont menacés par un fort déséquilibre de marché. » D'une manière générale, la fin de quotas laitiers doit aussi mener à une réflexion sur le maintien de la production laitière dans certaines zones défavorisées au niveau européen, dans un contexte concurrentiel accru.