Center parc clive le conseil départemental de l'Isère

Après son élection, c'était la première séance publique du nouveau conseil départemental de l'Isère, qui s'est déroulée le 30 avril à Grenoble à l'hôtel du département. Comme annoncé, la nouvelle majorité a clairement réaffirmé sa volonté de recentrer ses actions sur ses compétences obligatoires. Les premières mesures adopées ce jour ont été la gratuité des transports scolaires, ainsi que le retrait de l'aide de 93 000 euros au titre de l'aide à la construction d'un site d'hébergement d'urgence sur le terrain du Rondeau qui avait été votée par le conseil général le 13 mars dernier. Si cette dernière mesure a suscité de vives critiques de la part de l'opposition, Jean-Pierre Barbier, président du conseil départemental, n'a pas fléchi : « Etant donné les baisses de dotation de l'Etat, si des choix ne sont pas opérés, le département ne pourra pas faire face à ses compétences obligatoires ».
Travailler pour l'intérêt général
Le dossier qui a suivi n'a pas fait baisser la tension, palpable, au sein de l'hémicycle : l'adoption d'une motion de soutien au projet de Center Parcs à Roybon. Si la majorité des élus de l'assemblée est toujours favorable au projet (seuls les élus écologistes s'y opposent), la proposition de motion n'a pas suscité la même adhésion. Estimant qu'elle ne présentait pas d'intérêt, le groupe socialiste n'a pas voulu participer au vote. Dans une ambiance agitée, la motion, qui avait pour but de permettre au nouvel exécutif départemental « d'exprimer sa volonté politique pour que ce projet voit le jour », a pourtant été adoptée. Même si, aujourd'hui, la volonté de « travailler pour l'intérêt général » a été évoquée à plusieurs reprises, elle a souvent été rattrapée, ou devancée, par les clivages politiques. Les oppositions des uns et des autres n'ont pas été que sous-entendues.
Isabelle Brenguier
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