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Terre 2016

L'agriculture française doit « proposer des services qui ne soient pas remplaçables »

Lors des assises Terre 2016, il a été rappelé également que les agriculteurs ne devaient pas « miser sur le low cost », mais bâtir des passerelles avec d'autres secteurs de l'économie.
L'agriculture française doit « proposer des services qui ne soient pas remplaçables »

Pour trouver sa place dans un marché ouvert à la concurrence internationale, l'agriculture et l'agro-alimentaire français ne doivent « surtout pas miser sur le low-cost », mais « proposer des services qui ne soient pas remplaçables », a expliqué Christian Couilleau, le directeur général du groupe coopératif breton Even, lors des assises Terre 2016 organisées par Ouest-France à Rennes le 12 septembre, à la veille de l'ouverture du Space. En somme, il faut miser sur sa « singularité », a-t-il prôné. Pour la Bretagne, cela consiste par exemple à mettre en avant le nombre de jours de pâturage moyen des vaches laitières, plus élevé que dans l'Europe du nord, ou la longueur moyenne de haies dans les exploitations bretonnes, également plus élevé qu'ailleurs. Christian Couilleau a par ailleurs exhorté l'agro-alimentaire à aller chercher des idées « qui ne sont pas de l'agro-alimentaire », tout comme le directeur marketing de Neovia (ex-Invivo NSA), Eric De Seguins Pazzis, qui estime que l'innovation se trouve dans les passerelles bâties avec d'autres secteurs de l'économie.

Source : Agra