Après le grill, l'aspirateur... Engagée dans un ambitieux plan de gestion de l'ambroisie, la Communauté d'agglomération Porte de l'Isère (Capi) vient d'expérimenter un nouveau procédé de lutte dans deux sites des communes de Four et Chèzeneuve : l'épareuse aspireuse. Développé par l'entreprise Robert, spécialisée de l'entretien des chantiers et des accotements routiers, l'engin permet de faucher et d'aspirer les végétaux. A commencer par les pieds d'ambroisie. « Le résultat est satisfaisant, car les graines sont dans la cuve », se félicite Patricia Veyrenc, chargée de mission environnement à la Capi. Petit bémol toutefois : l'épareuse effectuant passage à 20 centimètres (pour éviter de mettre la terre à nu), les graines d'ambroisie qui se trouvent en bas de la tige ne sont pas toutes éliminées. « Mais on en a enlevé 90 % », estime Patricia Veyrenc.