La fête de l’Aïd tire toujours la consommation
La fête de l'Aïd joue toujours autant sur la consommation et le niveau des abattages d'ovins. C'est ce que prouvent les chiffres d'une note de conjoncture d'Agreste en date du 30 novembre. Effectivement, selon Agreste, « en septembre 2015, la production ovine, tirée par la demande liée à la fête de l'Aïd, a progressé de 26% en têtes et de 37% en poids par rapport au niveau de 2014 ». De plus, avec près de 17 000 téc, la consommation apparente de viande ovine calculée par bilan dépasse de 18% le niveau de 2014 durant ce mois-là. Pour autant, sur les neuf premiers mois de l'année, la consommation reste en retrait de plus de 2% par rapport à 2014.
Agreste note également qu'en octobre, « les abattages d'ovins, corrigés des variations journalières, sont inférieurs de 21% en têtes et de 20% en poids à ceux d'octobre 2014 ». Ce différentiel s'explique par le positionnement dans le calendrier de la fête de l'Aïd qui diffère entre 2014 et 2015. Cette fête joue aussi sur le niveau des importations de viande ovine, notamment en provenance du Royaume-Uni et de Nouvelle-Zélande avec une forte hausse des importations d'agneau en septembre (+64%). Mais plus globalement, depuis le début de l'année, les importations sont en baisse de 10% du fait d'une baisse des achats d'agneaux (-12%) et d'ovins adultes (-2%).
Source : Agra
