La Fnab demande au gouvernement un «plan cuivre»

La Fédération nationale d'agriculture biologique a appelé le 24 octobre les pouvoirs publics à enclencher un « plan cuivre », pour « accompagner les producteurs bio face à la dynamique de restriction des usages » de ce produit.
Très utilisé en agriculture biologique comme antibactérien et antifongique, le cuivre est accusé d'être néfaste pour les sols et les eaux lorsqu'il est utilisé en trop grande quantité.
Le Conseil de l'Union européenne discute depuis le 23 octobre de l'avenir de l'homologation de ce produit, qui expire en janvier 2019. Son usage pourrait être restreint.
Pour la Fnab, « la menace pesant actuellement » sur le cuivre pourrait « rendre inévitable une déconversion » d'un grand nombre de producteurs bio.
L'organisation demande notamment de nouvelles analyses des impacts du cuivre « selon les usages actuels », un investissement dans « la recherche sur les alternatives au cuivre compatible avec le cahier des charges biologiques », « la formation des producteurs sur l'usage de ces alternatives » et la « levée des freins réglementaires pour leur développement ».