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AVICULTURE

La pintade : la volaille dans le vent

Avec une forte reprise de la consommation en 2024, la pintade s’affirme comme la volaille dans le vent, qui séduit les consommateurs et aiguise l’imagination des jeunes cuisiniers. 

La pintade : la volaille dans le vent
La fiilière pintade est l'une des plus petites en France avec 1 200 producteurs.

Avec une progression de 12 % de la consommation en 2024 par rapport à l’année précédente, la viande de pintade reconquiert les faveurs des consommateurs. On la retrouve dans les restaurants, mais les ventes sont en hausse également pour la dégustation à domicile où près d’un Français sur deux en consomme régulièrement contre 35 % en restauration hors foyer. Cette petite volaille atypique est l’une des plus petites filières en France avec 1 200 producteurs. L’année aurait pu être encore bien meilleure pour la filière française si les fêtes de fin d’année 2024 n’avaient pas souffert de ruptures d’approvisionnements par manque de prévision. Cela n’arrivera pas en 2025, les mises en place ont d’ores et déjà augmenté de 20 % avec un objectif de croissance de 5 % cette année et le retour aux chiffres d’avant 2019, avant Covid. La pintade est toujours facile à trouver dans les boucheries traditionnelles qui sont bien souvent les seules à proposer des pintades à la découpe, ce que demande le consommateur. On ne trouve qu’un cinquième de pintades sous forme de cuisses et de suprêmes alors que les trois quarts des poulets sont vendus sous cette forme. Mikaël Kervella, chargé de la communication à l’interprofession (CIP Pintade), promet que des efforts sont engagés pour offrir aux consommateurs plus de pièces découpées. 

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