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La surveillance programmée a pris du retard, selon le directeur de GDS France

Le directeur des Groupements de défense sanitaire appelle à prendre des mesures pour favoriser une reprise sécurisée de l'activité économique.
La surveillance programmée a pris du retard, selon le directeur de GDS France

D'après Marc-Henri Cassagne, directeur des Groupements de défense sanitaire (GDS France), les résultats de la surveillance programmée ont pris du retard, les éleveurs étant parfois difficilement réceptifs aux demandes de contrôles sur leurs animaux. Il rapporte, le 5 octobre à Agra-presse, que les membres des GDS « sont très sollicités » et ont un rôle d'information et d'explication auprès des éleveurs avec de nombreux appels. « Sur le terrain, la pression est forte », confirme Marc-Henri Cassagne. Pour lui, « il s'agit de trouver des solutions pour remettre de l'activité en zone réglementée. Nous ne sommes pas dans le secret des Dieux [ministère de l'Agriculture, ndlr]. Nous sommes tous dans l'urgence. Nous faisons confiance au ministère pour dégager un peu de temps pour réfléchir à l'avenir » de la situation. GDS France préconise cependant, dans un communiqué du 5 octobre, de ne pas attendre les résultats de la surveillance programmée pour anticiper. Ainsi, GDS France « considère que, sans attendre les résultats définitifs de la surveillance programmée sur toute la France, il convient d'étudier les différents scénarios possibles (passage ou non de toute la France en zone réglementée) et de dégager les mesures à prendre selon les cas pour favoriser une reprise sécurisée de l'activité économique ».

Source : Agra