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Fièvre catarrhale ovine

Le Puy-de-Dôme en « zone interdite » mais le Sommet de l'élevage pourra se tenir

Le Sommet de l'élevage, qui se déroulera du 7 au 9 octobre, pourra se tenir en présence de ruminants.
Le Puy-de-Dôme en « zone interdite » mais le Sommet de l'élevage pourra se tenir

Treize nouveaux cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) ont été déclarés dans le Puy-de-Dôme, provoquant l'élargissement de la zone interdite à la quasi totalité du département, a annoncé la préfecture. Ces nouveaux cas, qui portent à 17 le nombre de foyers FCO pour ce département ont été découverts à la suite de la surveillance programmée sur le territoire de 26 cheptels sentinelles. « Compte tenu de la répartition de ces foyers dans le département, le ministère de l'Agriculture a élargi le périmètre de la zone interdite en incluant les communes autour de Clermont-Ferrand. Aujourd'hui, ce périmètre interdit s'étend sur la quasi-totalité du département en excluant la zone du Livradois-Sud Forez », précise la préfecture dans un communiqué. Toutefois, « les mouvements et rassemblements des animaux sont aujourd'hui autorisés au sein de la zone interdite », alors que ces derniers devaient jusqu'à présent rester confinés dans leurs exploitations dans un rayon de 20 kilomètres, fait également savoir la préfecture du Puy-de-Dôme. En conséquence, le Sommet de l'élevage, qui aura lieu du 7 au 9 octobre à Cournon-d'Auvergne, près de Clermont-Ferrand pourra se tenir en présence de ruminants. « Cela n'aura pas d'incidence sur la tenue du Sommet. Cela va nous permettre d'élargir notre zone de recrutement dans cette même zone », a indiqué à l'AFP un porte-parole de la manifestation, qui table sur 50 à 60% d'animaux présents.

S. Le Foll demande aux négociants d'effectuer leurs achats le plus tôt possible

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a appelé, dans un communiqué du 25 septembre, les négociants à effectuer leurs achats de bêtes le plus tôt possible, afin de les vacciner au mieux contre la fièvre catarrhale ovine (FCO) et ainsi ne pas handicaper les exportations. Le ministre avait indiqué le 17 septembre dernier, qu'outre la protection des troupeaux infectés, la priorité de vaccination serait donnée aux animaux destinés aux échanges et exportations ainsi qu'aux animaux reproducteurs destinés aux programmes de sélection génétique des races (bovins, ovins, caprins). Selon lui, les doses de vaccins actuellement disponibles permettent de traiter l'ensemble de ces animaux.

Source : Agra