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Aînés

Les adhérents de Génération mouvement veulent rester en forme et connectés

La retraite ne les empêche pas d'être dynamiques. " Génération mouvement " propose de plus en plus de nouvelles activités pour ses adhérents , " de façon à leur permettre de rester inséré dans leur temps et la société ".
Les adhérents de Génération mouvement veulent rester en forme et connectés

Auparavant, c'était les jeux de société et la belote qui faisaient recette au sein des clubs.

Mais depuis quelques années, c'est beaucoup moins vrai. Les anciens clubs des aînés ruraux, aujourd'hui dénommés Génération mouvement doivent innover.

Pour attirer de nouveaux jeunes retraités, en forme, dynamiques et curieux de découvertes, ils doivent leur proposer des activités en adéquation avec leurs attentes.

Comme de l'aquarelle, de la vannerie, ou... de la randonnée et de l'informatique, les deux activités sur lesquelles la fédération départementale souhaite mettre l'accent cette année.

Un succès grandissant

« Nous souhaitons développer l'activité physique parce que les nouveaux retraités recherchent plus ce type d'occupation que les jeux de société. Mais surtout parce que l'activité physique est indispensable pour bien vieillir, préserver nos capacités, aussi bien physiques que psychiques », indique Adrien Chollat, président de la fédération départementale de Génération mouvement, à l'occasion de l'assemblée générale de l'association, le 19 avril à Saint-Jean-de-Bournay.

C'est la raison pour laquelle de plus en plus de clubs organisent des marches ou des randonnées, qui rencontrent un succès grandissant.

Le vélo n'est pas laissé pour compte.

Des partenariats ont été organisés pour permettre aux adhérents de pratiquer le vélo de route, le VTT ou le vélo à assistance électrique.

Oeuvre d'intérêt public

Quant à l'informatique, « il devient de plus en plus nécessaire de se débrouiller dans ce domaine. De nombreuses formalités ne se feront plus que par Internet », insiste Adrien Chollat, qui encourage ses adhérents « à prendre au sérieux cette évolution ».

De plus en plus de clubs engagent donc des actions dans ce sens.

Pour aider les membres des clubs à découvrir ces outils, la fédération organise des formations destinés aux personnes qui ont déjà quelques connaissances pour les approfondir et apprendre à les transmettre.

La fédération nationale de Génération mouvement partage cet engouement pour les nouvelles technologies.

« Il faut que nous prenions ce train pour éviter que la fracture numérique ne s'aggrave au détriment des seniors. Les clubs ont un rôle pédagogique à jouer pour apprendre au plus grand nombre comment envoyer des mails, consulter des sites, faire des déclarations ou des achats... C'est une œuvre d'intérêt public que de sensibiliser nos adhérents à ces innovations. Même financièrement, il y a une carte à jouer. Aujourd'hui, les conseils départementaux consacrent des sommes importantes pour assurer à tous une communication aisée. S'ils ne sont plus enclins à financer le fonctionnement des associations, ils sont prêts à donner des moyens pour mettre à disposition du matériel informatique et permettre la formation des personnes à son utilisation. Nous devons en profiter », explique Philippe Aussedat, originaire de Savoie, trésorier adjoint de la fédération nationale de Génération Mouvement.

Pour son fonctionnement aussi, la structure est bien décidée à utiliser ces nouveaux outils.

Une page Facebook a été créée pour mieux diffuser l'information et sensibiliser de plus jeunes retraités qui pourraient être intéressés pour rejoindre le mouvement.

« Notre objectif est de faire en sorte que notre réseau réel devienne virtuel pour rayonner au delà de nos clubs », souligne Philippe Aussedat.

Isabelle Brenguier

Les retraités connectés

" « Noé » est un système de téléassistance des personnes, composé d'une tablette et d'un bracelet ", explique Philippe Michel, de Groupama.
Les nouvelles technologies au service des personnes : c'est ainsi que l'on peut qualifier le nouveau dispositif mis au point par Groupama contre l'isolement et les chutes des personnes âgées.
« Noé » est un système de téléassistance des personnes, composé d'une tablette et d'un bracelet.
La tablette permet à son utilisateur d'établir des communications vidéos, de donner des nouvelles à ses proches ou aux personnes qui l'accompagnent dans son quotidien, de regarder des photos...
Quant au bracelet, équipé d'un bouton d'alerte, il permet de prévenir Groupama en cas de chute ou de malaise.
« Eligible au crédit d'impôt, il peut revenir à moins de 15 euros par mois », souligne Philippe Michel, de Groupama.
IB

 

 

Des ateliers de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal

Le docteur Ghislaine Campagne, de la MSA, a incité les personnes âgées de 50 à 74 ans à participer au dépistage du cancer colorectal.
« Le sujet n'est pas glamour, mais il est important ».
C'est ainsi que Ghislaine Campagne, médecin au service « prévention santé », de la MSA, a commencé son propos sur le cancer colorectal.
« En France, ce cancer touche plus de 42 000 nouvelles personnes par an. C'est le deuxième plus meurtrier puisqu'il tue, chaque année, plus de 17 500 personnes. Pourtant, s'il est détécté à un stade précoce, il se guérit dans neuf cas sur dix et la survie à cinq ans est assurée dans 90% des cas », poursuit-elle.
Le problème, c'est le dépistage. En Isère, au sein de la MSA, il est réalisé par 25 % des personnes qui devraient le faire, c'est-à-dire les personnes âgées de 50 à 74 ans*, alors que le plan cancer 2014-2019 définit un objectif de 45%.
Pourtant, un nouveau test immunologique a été mis au point en 2015. 
« Il est plus facile (réalisable à la maison, il ne nécessite qu'un prélèvement au lieu de six), plus performant et plus fiable, car il n'est plus rendu positif par l'alimentation », souligne le docteur Campagne.
Pour sensibiliser les personnes concernées à ce dépistage, la MSA organise, en partenariat avec les clubs Génération mouvement, des ateliers d'information gratuits sous la forme de réunions d'information de 1h30.
Pour les mettre en place, les clubs doivent prendre contact avec le service « prévention santé », de la MSA.
« Se faire dépister, ça coûte pas cher (c'est gratuit, puisque c'est pris en charge par la MSA) et ça peut rapporter gros », intervient Adrien Chollat, président de la fédération departementale de Génération mouvement.
 
* « Entre 50 à 74 ans, c'est la tranche d'âge durant laquelle, statistiquement, le cancer colorectal a le plus de chance de se développer », indique Ghislaine Campagne.
IB