Les Alpes françaises prêtes à accueillir les JO 2030
Le 18 février, le stade de Décines (Rhône) a accueilli le nouveau comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver (Cojop), qui auront lieu en 2030 dans les Alpes françaises. Une promesse de rayonnement pour les terrains montagneux des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Dans cinq ans, ce sera bien la quatrième fois que les Jeux olympiques d’hiver auront lieu en Auvergne-Rhône-Alpes. L’année 2025 marque donc le commencement d’une grande aventure. « Il s’agit de réussir des Jeux impeccables dans un contexte de sobriété budgétaire, a affirmé Michel Barnier. Les Alpes ont accueilli à trois reprises les JO d’hiver, nous avons donc la responsabilité d’être à la hauteur », a ajouté l’ancien Premier ministre et « représentant spécial », qui fut également co-président des Jeux olympiques 1992 à Albertville aux côtés du champion olympique historique de ski alpin, Jean-Claude Killy.
La Région sous les projecteurs mondiaux
Le dossier Alpes 2030 dévoile les quatre pôles de compétition, le pôle de Savoie (Courchevel, La Plagne, Méribel, Bozel et le Val d’Isère), de Haute-Savoie (La Clusaz, le Grand-Bornand), et le pôle Briançonnais et Nice Côte d’Azur en ce qui concerne la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Nous avons fait le choix singulier d'organiser des Jeux sur le grand territoire du massif des Alpes, connu finalement partout dans le monde », s’est enthousiasmé Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce dernier voit dans cet évènement une opportunité unique de mettre en avant tous les atouts du territoire alpin.
« Des jeux éthiques et durables »
Le sujet brûlant a été posé d’emblée sur la table : les représentants du comité d’organisation des Jeux olympiques 2030 ont assuré la sobriété de l’évènement, de ses aménagements et du budget qui lui est consacré, avec « un souci de transparence et de respect de l’environnement », a assuré Fabrice Pannekoucke. Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative a également assuré d’un travail dans le but « d’investir et inventer ensemble la montagne de demain, un engagement public doit aller de pair avec une transformation de nos activités et de l’événement lui-même, face au changement climatique ». En clôture de l’évènement, c’est Edgar Grospiron, champion olympique de ski de bosses à Albertville, qui a présenté ses souhaits pour les cinq prochaines années, reconnaissant d’avoir été nommé président du Cojop 2030.