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Les chambres d'agriculture évaluent les dégâts respectifs de l'embargo russe

Le président des chambres d'agriculture détaille les filières les plus touchées et s'inquiète des nouveaux flux commerciaux mis en place par la Russie.
Les chambres d'agriculture évaluent les dégâts respectifs de l'embargo russe

« Les produits agricoles sont peut-être les nouvelles armes que s'échangent les Russes et l'Union européenne », lançait Guy Vasseur, le président des chambres d'agriculture (APCA) le 3 septembre lors de la conférence de presse de rentrée à Paris. Les filières les plus touchées par l'embargo russe sont les viandes et préparations à base de viande (20 % des exportations agroalimentaires vers la Russie), les produits laitiers (11%), les céréales (10%), les aliments pour animaux (10%) et enfin, les fruits et légumes (5%). « La France est le premier fournisseur pour la Russie de chou-fleur et brocoli », détaille Claude Cochonneau, le vice-président de l'APCA. Il semblerait pourtant que l'embargo ne soit pas une décision ferme : « Les Russes devront doser pour ne pas trop toucher leur marché intérieur. La semaine dernière, par exemple, on a vu la levée de l'embargo pour les plants de pomme de terre », analyse Claude Cochonneau. Autre inquiétude : les nouveaux flux commerciaux qui se mettent en place avec la Russie. Notamment du côté des pays d'Amérique Latine et de la Turquie pour les fruits et légumes.

Source : Agrafil