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Les noyers abattus par la neige

Les noyers abattus par la neige

« C'est le coup de grâce. » Nicolas Colomb, éleveur de vaches allaitantes et nuciculteur à Chevrières, dans le Sud-Grésivaudan, ne décrit pas autrement le nouvel épisode climatique qui a cassé des branches, couché et fendu en deux des noyers.

Après le vent, la grêle, et la sécheresse, c'est la neige qui, le 15 novembre, a encore causé de nombreux dégâts dans les vergers isérois. « Elle était très lourde. Les branches et les arbres ne l'ont pas supportée », explique l'agriculteur. Une nouvelle fois, l'ensemble du Sud-Grésivaudan a été touché. Les nuciculteurs sont gagnés par le découragement. Des pertes de récolte sont à prévoir pour l'année prochaine et un important travail pour enlever les branches et les arbres abîmés sera à effectuer cet hiver.

Même constats sur la rive gauche de l'Isère, celle qui avait été davantage épargnée par les orages estivaux. A Saint-Romans par exemple, des parcelles de "jeunes noyers", des lara de 25 ans, ont été couchées. Selon les producteurs, il n'y avait pas de vent. Mais, la présence des feuilles sur les arbres, la neige extrêmement lourde ont fait supporter un poids énorme aux arbres alors que le terrain était détrempé par les récentes pluies intervenues après la récolte. Evidemment, les noyers déjà penchés par les bourrasques de vent de l'été n'ont pas davantage résisté. Année cauchemardesque pour la nuciculture.   

IB et JME