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Ville-sous-Anjou

Les serres de la Coccinelle ouvrent leurs portes au public

Soucieuse d'expliquer ses méthodes cultures et sa façon de travailler, la famille Figuet a reçu une centaine de visiteurs le 26 mai dans le cadre de l'opération Serres ouvertes organisée par l'Association d'organisations de producteurs nationale Tomates et Concombres de France.
Les serres de la Coccinelle ouvrent leurs portes au public

Samedi dernier, à Ville-sous-Anjou, La Coccinelle a ouvert grand ses ailes à l'occasion de la journée Serres ouvertes organisée par l'Association d'organisations de producteurs nationale Tomates et Concombres de France. Productrice de tomates (mais aussi de fraises et de pommes...), la famille Figuet a accueilli une centaine de visiteurs, curieux de découvrir comment les agriculteurs travaillent. Elle a profité de l'occasion pour faire déguster tomates cerises, grappes, cœurs de bœuf et autres tomates préparées de savoureuse façon par deux jeunes chefs venus d'Annecy.

Les Figuet produisent 700 tonnes de tomates grappe chaque année (Crédit photo : Marine Figuet). Les Figuet ont proposé une dégustation de spécialités à la tomate, préparées par deux jeunes chefs d'Annecy (Crédit photo : Marine Figuet).

« Les gens sont venus voir nos méthodes de culture, explique Serge Figuet. En arrivant, ils avaient en tête ce qu'ils entendent dans les médias. Ils ont été surpris du travail que nous faisons, du temps que nous passons sur nos productions, de la qualité des plantes, et surtout de la présence d'auxiliaires de culture. » Entendre parler bourdons et trichogrammes dans une serre produisant des tomates n'est en effet pas donné à tout le monde. Les visiteurs ont posé de nombreuses questions sur les modes de culture, la fertilisation, l'irrigation ou les traitements phytosaniaires, permettant aux producteurs de déconstruire de tout aussi nombreuses idées reçues.

Pour les Figuet, ce type d'opération de communication nécessite une importante mobilisation humaine et un gros investissement logistique. Mais, souligne Serge, la démarche repond aussi à « un vrai devoir de transparence par rapport aux consommateurs ». Qui ont quitté La Coccinelle avec une tout autre vision de l'agriculture.

MB