Marcollin à toute vitesse
Les grosses cylindrées se sont données rendez-vous sur le circuit de Marcollin le week end du 1er et 2 septembre pour la huitième manche du challenge Sud-Est Autocross. Neuf catégories de bolides (Autocross et Sprint car) et 150 pilotes dont 15 marcollinois s'affronteront sur la piste en terre. Une course qui fêtera son vingtième anniversaire officiel en 2019. En coulisses, une centaine de bénévoles s'activent pour assurer le bon déroulé de la journée et accueillir les 1 100 visiteurs venant d'un « grand Sud-Est » pour la course et pour passer un « moment convivial », annonce le vice-président du club Damien Bect. Parmi ces bénévoles, une dizaine sont issus du monde agricole.
Certains viennent juste filer un coup de main, d'autres sont plus intéréssés par le sport automobile et la mécanique en général. D'aucuns veillent à l'installation électrique et des chapiteaux à l'aide de tracteurs télescopiques, tandis que d'autres à l'image d'Anthony Toural, producteur de veau de boucherie et de céréales, s'occupent, de l'arrosage et du damage de la piste, « tous les soirs, une semaine avant la course ». Anthony Toural humidifie aussi le circuit pendant la journée, avec son tracteur tonne à lisier. « Il faut en mettre un petit peu à chaque fois entre chaque catégorie », pour éviter que la piste en terre ne fume. « Cela ne m'empêche pas de suivre les courses et de passer une bonne journée », assure-t-il. Au total près de 150m3 d'eau sont utilisés, « puisés dans le réseau d'irrigation collectif », précise Anthony Toural.
Mais l'agriculteur a plusieurs casquettes car en plus de mettre à disposition sa parcelle pour le parking visiteurs, il assure également, à l'aide d'un télescopique, le dépannage d'environ trois à cinq voitures par édition. Il n'est pas le seul. Laurent et Denis Magniat producteurs de céréales à Marcollin, indiquent dépanner entre 20 à 30 véhicules chaque année, qu'ils remorquent avec deux tracteurs.
