Méteil : produire ses protéines

« Le méteil ? C'est une culture de fainéant ! » David Gros-Flandre, éleveur laitier à Massieu, a la plaisanterie facile. Mais sa boutade n'est pas dénuée de fondement. Lorsque ses associés du Gaec des Grands Prés, Gilles et Isabelle Costa-Roch, et lui ont décidé de se convertir au bio il y a trois ans, ils se sont tout de suite intéressés au méteil. « C'est une culture qui n'est pas bien exigeante en termes de conduite technique et de temps de travail », justifie Gilles Costa-Roch. En conventionnel ou en bio, les éleveurs qui choisissent de cultiver du méteil se retrouvent autour d'une même problématique : réduire la dépendance en protéine et s'engager dans « une culture plus économe que le maïs », afin d'obtenir la meilleure marge possible à l'échelle de l'exploitation. Lors du "rallye méteil" organisé le 7 juillet dernier par le réseau Dephy et l'Adabio, tous les éleveurs se sont accordés sur... lire la suite
Témoignage vidéo : Serge Desvignes nourrit ses montbéliardes avec du méteil.