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Salon

Mountain Planet, le retour

Tous les deux ans, les salon de l'aménagement de la montagne prend ses marques à Alpexpo à Grenoble. A visiter jusqu'à vendredi 15 avril.
Mountain Planet, le retour

On continuera sûrement à l'appeler Sam pendant longtemps. L'édition 2016 de Mountain planet se tient jusqu'à vendredi soir 15 avril à Alpexpo à Grenoble. Ce salon à vocation professionnelle s'adresse aux acteurs de l'économie de montagne : fédérations et syndicats professionnels, structures intercommunales, offices de tourisme et de promotion, services de communication et de marketing, sociétés d'exploitation de stations, collectivités locales, société de conseil, d'études et de financement. En 2014, 850 entreprises et marques se sont exposées sur 42 000 m². Au total les participants représentaient 60 pays.

En 22 ans, le salon de l'aménagement de la montagne isérois a acquis une notorité, devenant la référence de son secteur en France, ainsi qu'une reconnaisance à l'international. Cette année, les acteurs de l’économie alpine se sont mobilisés autour du made in Isère, sous la bannière Grenoble Alpes Isère. Un stand commun a été pensé pour accueillir et valoriser au mieux seize entreprises iséroises.

Une délégation chinoise, hôte des JO d'hiver 2022, est l'invitée d'honneur. Les nouveautés 2016 sont des mini-conférences où des exposants apportent leurs solutions à des problèmes concrets. C'est aussi six parcours thématiques pour faciliter et optimiser la visite du salon et le renforcement du partenariat avec le Cluster Montagne, qui réunit désormais 185 adhérents.

Car l'économie de la montange présente encore un fort potentiel de développement. Ainsi que le soulignait, lors dela présentaiton du salon, Chantal Carlioz, maire de Villard-de-Lans et vice-présidente du conseil départemental, en charge du tourisme et de la montagne, « la neige en Isère représente 8 000 emplois. » Didier Beuque, directeur de la Société d'équipement de Villard-de-Lans/Corrençon-en-Vercors, rappelait aussi que « nos voisins autrichiens et italiens sont équipés à 60% de leur domaine skiable en neige de culture. Nous en France, nous ne sommes qu'à 30% en moyenne, nous devons donc encore investir pour sécuriser la saison ». Les retombées économiques du modèle actuel sont, pour 1 euro dépensé dans un forfait de ski, 6 euros supplémentaires dépensés dans la station (hébergement, restaurant, commerces...)

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