Accès au contenu
Elections chambre d'agriculture

Participation : « Ça démarre mollement » (FNSEA)

Une stabilité du taux de participation consoliderait la légitimité des corps intermédiaires auprès du pouvoir en place.
Participation : « Ça démarre mollement » (FNSEA)

Alors que les agriculteurs peuvent voter depuis le 14 janvier pour les élections des chambres d'agriculture, et que certains n'auraient pas encore reçu leur matériel de vote neuf jours avant la clôture le 31 janvier, la FNSEA et les JA se sont inquiétés du taux de participation, à l'occasion de leurs vœux à la presse le 22 janvier.

« Selon les chiffres que nous avons pu avoir, ça démarre mollement, rapporte le secrétaire général de la FNSEA Jérôme Despey. Il va falloir enclencher la vitesse supérieure ».

La FNSEA et les JA inscrivent également ce scrutin dans un contexte où, comme l'a rappelé le président des JA, Jérémy Decerle, « les corps intermédiaires ont été jusqu'ici mal considérés par le gouvernement ».

En somme, une stabilité du taux de participation consoliderait leur légitimité auprès du pouvoir en place, estiment-ils.

« Les agriculteurs doivent voter pour démentir l'idée que le syndicalisme agricole ne sert à rien », plaide Jérôme Despey.

Et la présidente de la FNSEA Christiane Lambert de conclure: « Le travail syndical paie ».

Face à « l'agribashing », la FNSEA et les JA brandissent la menace judiciaire

Lors de leurs vœux à la presse, la FNSEA et les JA ont aussi annoncé qu'ils se mettaient « en ordre de bataille » pour répondre sur le plan judiciaire aux démarches jugées intrusives ou violentes de certaines associations à l'encontre d'agriculteurs.

« De la même façon que nous le faisons pour certains acteurs qui ne jouent pas le jeu des Egalim, nous allons devoir surveiller et faire sanctionner certaines associations qui ont des pratiques pas très catholiques », a expliqué le président des JA Jérémy Decercle, avant de citer les actions de Greenpeace, Boucherie Abollition, ou L214.

« Les relais médiatiques et nos actions pédagogiques sur le terrain ne suffisent plus, il faut se mettre en ordre de bataille pour faire sanctionner juridiquement ces associations quand c'est possible. Nous ne répondrons pas à la violence par la violence, mais nous ne nous laisserons pas marcher sur les pieds »

 

Agra