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Portrait

Participer à la vie de l'institution

Agricultrice à La Frette, Sandrine Patras sait communiquer sur son métier avec enthousiasme, un atout indéniable pour cette candidate sur la liste FDSEA-JA aux élections à la chambre d’agriculture.
Participer à la vie de l'institution

« Si on veut que ça bouge, il faut participer ». Agricultrice en maraîchage, céréales et petits fruits à La Frette, Sandrine Patras a l'engagement chevillé à la terre.

« J'ai toujours cotisé à la Fédé, mon père, mon ex-beau-père aussi ». L'exploitante a rejoint la liste des candidats de la FDSEA-JA aux élections de la chambre d'agriculture « pour participer à la vie de l'institution » et « ne plus rester seule à subir dans son coin ».

Le sujet qui la préoccupe le plus actuellement est celui de la juste rémunération des céréales et de l'effondrement des cours. « Si cela ne pouvait plus être une matière à spéculation. C'est ce qui a tué le marché », estime-t-elle. A preuve, l'exploitation tire aujourd'hui sa rentabilité davantage de la culture des légumes - 5 hectares en plein champ - que des céréales (60 ha). 

Il faut beaucoup expliquer

D'autant qu'elle s'est inscrite sur le créneau de la vente directe et de la cueillette en plein champ.
Chaque saison, de la mi-mai à la mi-octobre, plusieurs centaines de personnes se rendent donc à la ferme pour ramasser leurs légumes. « C'est une clientèle qui se renouvelle beaucoup, mais certains viennent d'une génération à l'autre », observe Sandrine Patras.

Mère de trois adolescents, la jeune femme est d'un naturel accorte et apprécie le contact avec les clients. « Ce sont des gens qui ont envie de venir ramasser les légumes. Ils se retrouvent au milieu des champs et posent de nombreuses questions sur les pratiques culturales. Il faut beaucoup expliquer », reconnaît-elle.

C'est aussi la qualité relationnelle qu'elle recherche en désirant s'investir à la chambre d'agriculture. « J'aimerais participer à la vie de l'intitution », déclare-t-elle.

Isabelle Doucet