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Concours d'élevage

Plus qu'un concours d'élevage, une fête de la ruralité

A Biol, les préparatifs menés avec cœur et ardeur vont bon train pour que les festivités qui accompagneront le concours soient un succès pour le plus grand nombre.
 Plus qu'un concours d'élevage, une fête de la ruralité

« C'est un évènement intercommunal ». Si le concours départemental d'élevage est le rendez-vous des éleveurs isérois, la manifestation est aussi localement très attendue. Et comme les éleveurs préparent leurs animaux et le concours, les locaux de l'étape - les 180 bénévoles regroupés au sein du comité des fêtes Festibiol - préparent les lieux et les animations pour que le concours et la fête soient un succès qui donne du plaisir au plus grand nombre, qu'ils répondent à tous les besoins et les envies, des interrogations techniques des agriculteurs à la fête populaire du grand public.

Prises au jeu

Le concours départemental, c'est la fête des éleveurs. « Mais ce doit aussi être une grande fête rurale, qui relie le monde agricole et les ruraux », indique André Perrin, membre du comité des fêtes de Biol. « Si, au sein de la population âgée de plus de 40 ans, il y a encore de nombreuses personnes qui ont des origines agricoles, ce n'est plus le cas des jeunes générations. Cette fête de l'élevage représente donc une belle opportunité pour faire découvrir l'agriculture, les animaux et notamment la traite des vaches, que les gens n'ont plus l'occasion de voir. C'est une forme de revulgarisation », estime André Perrin. Prenant un peu de recul, le bénévole a également le sentiment  que « le milieu agricole inspire une sensibilité particulière et une adhésion naturelle auprès du grand public, que chacun s'identifie un peu ». Aussi, les stuctures et associations communales, qu'elles aient ou non un lien avec le milieu agricole, sont nombreuses à s'être prises au jeu de l'organisation : les associations sportives, les anciens du village, le club de danse, le Téléthon nord-Isère, le comité de jumelage... D'autant que la manifestation représente aussi pour elles une occasion de se faire connaître.

Animer le pays

Alors, même si tous les adhérents de chaque association ne se sont pas engagés dans les préparatifs, ils sont nombreux à s'être investis, créant un réseau de bénévoles dynamiques et motivés. Pour Alain Bidaud, président de l'association de danse « Danse loisirs de l'Hien », « quand on fait du bénévolat, c'est parce qu'on aime cela, parce qu'on veut faire bouger les choses. En tant que responsable d'association, j'ai envie de donner un coup de main. J'ai envie que ce soit une belle fête rurale ». Un point de vue que partage André Perrin, qui a toujours été investi dans les milieux associatifs, qui est motivé « pour mettre du lien entre le plus de monde possible, de façon à ce que l'ensemble de la société arrive à vivre ensemble », et qui considère qu'une fête comme celle-ci est aussi une opportunité pour « animer le pays ».

Isabelle Brenguier