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Portrait

Pour que le monde agricole se développe et s'ouvre

Sandrine Giloz est un des visages de l'ouverture de la liste FDSEA-JA aux élections à la chambre d'agriculture. Éleveuse, paysanne-boulangère, elle souhaite communiquer une image positive de l'agriculture.
Pour que le monde agricole se développe et s'ouvre

« Ce n'est pas un métier morose, il faut être positif », affirme Sandrine Giloz. « Sans étiquette », elle a rejoint la liste FDSEA-JA pour les prochaines élections à la chambre d'agriculture de l'Isère.

L'exploitante de Saint-Siméon-de-Bressieux, éleveuse d'ovins et paysanne-boulangère en agriculture biologique avec son mari Jean-François Gourdain, a l'enthousiame communicatif et un sens du collectif certain.
Cheville ouvrière de l'association Georges-Antonin, membre du conseil d'administration de la caisse locale Groupama, trésorière de l'association des producteurs ovins, elle est aussi une des associés à l'origine de la création du magasin de producteurs Délices des champs, il y a un an, à Saint-Siméon-de-Bressieux. Elle est également associée au point de vente collectif de Chatte.

Ouverture

Sandrine Giloz s'est installée en 2008, dans le cadre d'une création d'exploitation hors cadre familial.
A la Bergerie de Templiers, les agneaux et la boulangerie sont en vente directe. Les cultures, les semences et les céréales qui ne sont pas utilisées pour la boulangerie et l'alimentation animale sont livrées à La Dauphinoise.

Avec son sens du contact, l'exploitante adore la vente. « Un produit, pour le vendre, il faut l'expliquer, le montrer », déclare-t-elle.
« C'est l'envie de faire bouger les chose dans le monde agricole et d'être impliquée, poursuit-t-elle pour expliquer son engagement. On vit pour et avec le monde agricole, qui se développe et a besoin d'ouverture d'esprit. »
Elle a surtout envie d'amener de « la jeunesse et de la féminisation » dans les rangs des élus de la chambre d'agriculture de l'Isère.
Naturellement, Sandrine Giloz se sent plus attirée par les dossiers de la vente directe et des magasins de producteurs, « à condition de ne pas y aller seule ». Elle compte sur le soutien de ses collègues pour faire ses premiers pas à la chambre.

Isabelle Doucet