Redéployer la filière française afin de limiter les importations (APVF)
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« Il faut redéployer notre filière en France sinon nous mangerons du poulet thaïlandais », s'est exclamé Roland Tonarelli, président de l'Association pour la volaille française (APVF), le 8 mars lors d'une conférence de presse. Il présentait les résultats 2015 pour la filière volaille, qui a du faire face à une hausse des importations et à une quasi stagnation des exportations. La France n'est plus le leader européen de la volaille, la première place « nous a été ravie par les Polonais dont les outils sont plus performants et plus modernes que les nôtres », relève-t-il. « La hausse de la consommation française a profité aux importations plus qu'à l'approvisionnement locale », continue-t-il. La consommation en France a progressé de 1,6% en 2015 (+ 2,4% en 2014). Il évoque « une pénurie de production ». Selon lui, « il n'y a pas eu assez de surface pour répondre à la demande des consommateurs ». Pourtant, avec la crise agricole, « aujourd'hui, c'est l'atelier volaille qui permet de faire vivre certaines exploitations », explique-t-il, du fait de leur prix de vente calculé en fonction des coûts de production.