Restauration collective : les députés confirment des objectifs contraignants

Lors de l'examen du projet de loi issu des Etats généraux de l'alimentation (PJLEGA) le 19 avril et après d'intenses débats, les députés ont décidé d'adopter un amendement de la Nouvelle gauche, fixant, pour la restauration collective, un objectif global de 50 % de produits de qualité ou issus de l'agriculture bio ou locale ou respectueuse de l'environnement.
Le texte initial du gouvernement prévoyait seulement « une part significative » de ces produits.
La commission développement durable avait déjà proposé de rendre ces objectifs contraignants, mais son avis n'a pas été retenu par la commission des affaires économiques. Les députés LR et Modem ont vivement critiqué la mise en place d'objectifs contraignants dont la « pente semble trop raide, selon le député UDI, Nicolas Turquois.
À l'inverse les députés France insoumis auraient souhaité aller plus loin, notamment autour de la notion de proximité. Un décret précisera des
Les députés veulent ouvrir l'Inao aux associations environnementales
Lors de l'examen du projet de loi issu des Etats généraux de l'alimentation (PJLEGA) le 19 avril, les députés ont adopté, avec l'aval du gouvernement, un amendement visant à intégrer des associations de protection de l'environnement dans les comités nationaux de l'institut national de l'origine et de la qualité (Inao). En revanche, ils ont refusé leur introduction dans le comité national de l'environnemental agricole, comme proposé par la France insoumise. Le rapporteur a mis en avant que ce comité serait réservé aux spécialistes de l'enseignement, notant que les chambres d'agriculture n'y sont pas, par exemple, représentées.