Trois Fabriques de territoires labellisées en Isère

Saint-Marcellin, Pont-Evêque et Grenoble figurent sur la liste des 80 projets Fabriques de territoires labellisés ce lundi par la ministère de la Cohésion des territoires.
Ces lieux d'activités et de services désormais appelés tiers-lieux sont implantés aussi bien dans des territoires ruraux qu'en milieu urbain ou périurbain. Ils bénéficient de l'équipement numérique des territoires pour développer de nouvelles formes collaboratives, notamment le télétravail, la formation à distance, le microentrepreneuriat ou l'accès à la culture.
En juin 2019, le gouvernement a lancé un programme spécifique sur les tiers-lieux baptisé « Nouveaux lieux, nouveaux liens » permettant aux porteurs de projets de concrétiser et pérenniser leurs initiatives.
L'aide apportée se décline en offre de service : aide en amorçage, en investissement ou en fonds propres, mise à disposition de locaux ou apport de recettes de fonctionnement.
100 000 euros supplémentaires
80 projets ont été labellisés lors de cette première vague.
L'appel à manifestation d'intérêt est doté d'un budget de 45 millions d'euros, l'ambition étant, d'ici 2022 que 300 Fabriques de territoires existantes ou en projet, puissent en bénéficier.
Chaque initiative est dotée d'une enveloppe comprise entre 75 000 et 150 000 euros.
Les projets particulièrement structurants (accès à la culture et aux savoirs, aux droits et aux services publics numériques, formation, apprentissage du code, création, fabrication, participation citoyenne, entrepreneuriat etc.) labellisés Fabriques numériques de territoires, comme c'est le cas pour le CCAS de Saint-Marcellin et la Régie de quartier Villeneuve-Village Olympique-Grenoble, bénéficient d'un bonus financier supplémentaire de 100 000 euros chacun.
« Il faut partir des évolutions du travail et des nouveaux métiers pour fabriquer les réponses qui peuvent se développer en milieu rural. Les espaces de coworking sont une des réponses qui pourra favoriser la redynamisation des espaces ruraux », a commenté Vanik Berberian, président de l’Association des maires ruraux de France.