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Ambroisie

Un collectif d'élus appelle l'Etat à « une politique volontariste et efficace »

La Nouvelle Aquitaine et l'Auvergne-Rhône-Alpes sont les régions les plus touchées.
Un collectif d'élus appelle l'Etat à « une politique volontariste et efficace »

Un collectif d'élus locaux de Charente et de la Drôme a appelé, le 4 octobre, l'État à organiser une politique « volontariste et efficace » pour lutter contre l'ambroisie, une plante invasive occasionnant des allergies et des baisses de rendements agricoles.

« Pour le moment, cette lutte s'organise essentiellement autour des communes : or, l'ambroisie ne connaît pas de frontières », s'indigne Vincent You, adjoint au maire d'Angoulême.

Les élus demandent d'inscrire l'ambroisie comme « nuisible » pour l'agriculture, cette plante n'étant classée comme telle, pour le moment, que dans le Code de la Santé.

Ils appellent par ailleurs à reconnaître « la pollution aérobiologique au même niveau que la pollution chimique », pour que « des actions se déclenchent automatiquement quand certains seuils sont dépassés ».

Enfin, ils souhaitent que la lutte contre l'ambroisie deviennent « véritablement obligatoire », l'essentielle des mesures étant basée sur le volontariat des maires, comme le fait de nommer un référent sur le sujet.

Le nombre de signalement d'ambroisie a augmenté de 25% entre 2018 et août 2019 selon le réseau national de surveillance aérobiologique.

La Nouvelle Aquitaine et l'Auvergne-Rhône-Alpes sont les régions les plus touchées.

 

Source Agrafil