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Filière grandes cultures

Un nouvel adhérent à la marque Is(h)ere

Mickaël Bourg, dont le blé tendre est collecté par la Maison Cholat, est un nouvel adhérent de la marque Is(h)ere.
Un nouvel adhérent à la marque Is(h)ere

« J'étais prêt pour répondre au cahier des charges. » Mickaël Bourg, éleveur et céréalier à Sardieu, travaille depuis 20 ans avec la maison Cholat sur la traçabilité de son blé. En agriculture raisonnée, il était prêt à suivre le groupe dans l'adhésion à la marque Ishere. Pour gérer ses 130 hectares de cultures, il a misé sur la diversification, « blé tendre, blé dur, orge, colza, maïs... », et la simplification : « Je fais un semis simplifié et j'ai rallongé mes rotations de parcelles de quelques années ». Au quotidien, il effectue un suivi satellitaire pour fractionner les apports en azote et se réfère au bulletin de santé du végétal. Même s'il adhére indirectement à la marque Is(h)ere à travers la collecte de son blé tendre par la maison Cholat, Mickael Bourg considère la démarche comme une avancée. « Si l'on raisonne au niveau de sa culture pour limiter la pollution et que la transformation est faite ailleurs, créant de la pollution par le transport, ce n'est pas intéressant. Avoir une production saine et de qualité consommée localement, ça fait plaisir. » François Cholat est du même avis : « Le cahier des charges compte autant que le prix aujourd'hui. On veut garantir la partie production et assurer un prix minimum à l'agriculteur qui s'engage.»

Construire des filières

Si la filière céréales s'est rapidement organisée, ce n'est pas encore le cas de toutes. « En maraîchage, il y a une vraie demande. Avec le pôle agro-alimentaire, on veut mettre en lien l'amont et l'aval de chaque filière pour que vous fassiez votre business. Le but est que tout fonctionne économiquement et naturellement », explique Jean-Pierre Barbier. C'est une chose d'avoir une production de qualité, mais pour le président du Département, tout l'enjeu est aussi de produire suffisamment pour répondre aux commandes des GMS à long terme. A condition que la marque Is(h)ere reste, elle-aussi, sur le long terme. « Qui va payer la marque ? », interroge Jean-Claude Darlet, président de la chambre d'agriculture de l'Isère. « Il y aura trois ans de gratuité, comme la longueur de mon mandat. Après... ça va se mettre en place », avance Jean-Pierre Barbier.

VM