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Solidarité

Une collecte pour remettre les exploitations sur pied

Une appel à la solidarité a été ouvert sur la plateforme de financement participatif Miimosa pour permettre aux agriculteurs les plus touchés de se relever après les intempéries de mi-juin et début juillet.
Une collecte pour remettre les exploitations sur pied

Pas une seule culture n'a été épargnée par les épisodes orageux accompagnés de vents violents et de grêle, d'abord du 15 juin, puis des 1er et 6 juillet derniers qui se sont abattus sur l'Isère, la Drôme, les deux Savoie et l'Ardèche.

La nuciculture et ses 50 000 arbres arrachés paye un très lourd tribut, mais en Isère ce sont aussi 3 000 ha de cultures qui ont été touchés dans 51 communes.

Serres arrachées et détruites, légumes plein champ pilonés, fruits déchiquetés et précipités à terre, prairies et cultures couchées, bâtiments envolés :  des exploitations en maraîchage, horticulture, élevage, arboriculture, céréales sont à terre.

« Ces orages ont provoqué des dégâts colossaux sur les récoltes à venir et ont parfois détruit l'outil de travail des agriculteurs, indique le Conseil de l'agriculture départementale de l'Isère. Des agriculteurs ont tout perdu. Les dégâts devraient se chiffrer en millions d'euros. »

Objectif 25 000 euros

C'est la raison pour laquelle une initiative inédite a été lancée, faisant appel à la solidarité, sous la forme d'«une collecte pour contribuer au maintien et à la reconstruction des exploitations agricoles ».

Le principe est celui du financement participatif, lancé sur la plateforme Miimosa et baptisé « Second souffle/grêle 2019 » !

L'objectif est de parvenir à réunir 25 000 euros en cinq semaines.

Ces dons sont destinés à favoriser le redémarrage de l'activité des exploitations les plus touchées. Ils seront entièrement redistribués aux agriculteurs.

Il faut savoir que nombre d'agriculteurs ne peuvent pas s'assurer contre la grêle et le vent, que certaines cultures ne sont pas assurables et que ces dommages interviennent sur des trésoreries déjà tendues.

Ce geste permet à chacun d'être acteur du maintien et de la reconstruction des exploitations, qui œuvrent au quotidien pour une agriculture iséroise de qualité.