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Vétérinaire

Une profession qui se féminise

Une profession qui se féminise

Outre des problèmes de renouvellement générationnel, c'est le changement de profil des étudiants vétérinaires qui engendre une désaffection pour la pratique rurale. Aujourd'hui, 80 à 85 % des diplômés sont des femmes. Mais, s'il est difficile pour certaines d'envisager, ou de poursuivre, une carrière dans la discipline rurale pour cause de dangerosité ou de compatibilité avec la vie de famille, d'autres font ce choix. Halte au idées reçues. Il y a des couples qui s'organisent. Les femmes vétérinaires se rendent disponibles pour leur travail et ce sont leurs compagnons qui assurent à la maison. « Le manque d'attractivité du milieu rural provient plus d'une méconnaissance de ce territoire des étudiants, aujourd'hui d'origine urbaine. Mais ce n'est pas irrémédiable. Dès lors qu'on le leur fait découvrir, leurs représentations évoluent », explique Dominique Vollet, directeur de l'unité Métafort. En découle des préconisations pour intégrer, dans leur cursus, la découverte du métier en milieu rural, et même la vie à la campagne.
I.B.